La différenciation
Pourquoi l'ai-je inséré ici ?
J'insère l'article sur la différenciation dans cette troisième compétence car pour moi, afin de concevoir et mettre en œuvre de bonne situations d'apprentissage, un enseignant doit pratiquer la différenciation. En effet, les enfants ont tous un rythme et une capacité d'apprentissage différents : 20 élèves dans une classe, c'est 20 têtes différentes.
Et qu'en dit la théorie ?
Différencier, c'est donner des chances égales de réussite aux élèves qui nous sont confiés en leur donnant tout ce qui est possible pour les aider.
Qu'ai-je fait et comment ?
Lors de ma première année de bachelier, nous n'avions jamais parlé de la différenciation. Ce concept a été abordé légèrement en BAC 2 avec notre pédagogue mais cela était encore pour moi, très abstrait. J'avais essayé lors de mon dernier stage de cette année mais cela était très simple (ajuster la police d'écriture, faire des feuilles non recto-verso...). En cette dernière année, ma compréhension de cette fameuse différenciation s'est clarifiée. Lors de mes différents stages en BAC 3, j'ai commencé à vraiment différencier en réduisant les exercices pour certains enfants, en donnant des exercices différents, en réalisant un plan de travail, en faisant manipuler les élèves, en faisant des groupes de besoins, en faisant des cartes à tâches...
J'ai également différencié grâce à ma boite à outils de différenciation que j'ai crée en début d'année. Celle-ci se compose de :
- Toobaloo
- Lattes de lecture
- DEA (fichiers "Difficultés-Explications-Adaptations")
- Casques anti bruit
Cependant le stage lors duquel j'ai vraiment différencié, voir même individualisé, c'est le stage dans l'enseignement spécialisé, mon tout dernier stage. En effet, j'ai :
- réalisé un plan de travail : les enfants avançaient à leur rythme
- fait de la différenciation dans le plan de travail : certains enfants avaient des gommettes de couleurs spécifiques et devaient réaliser les activités portant cette même gommette
- prévu des exercices pour ceux qui avançaient rapidement. Par exemple, pour un garçon de ma classe, très bon en lecture, il avait des exercices supplémentaires sur la lecture.
- fait beaucoup de manipulations (la fraction 1/2, les masses...)
- créé des jeux
- mis les sons en couleurs : en fonction des référentiels des sons dans la classe, associés à des couleurs, je mettais les sons en couleurs sur les feuilles pour ceux qui éprouvaient beaucoup de difficultés en lecture
- valorisé les enfants sachant bien lire en leur demandant de lire les consignes
- prévu un coin calme pour les enfants lorsqu'ils devaient se calmer, se reposer un petit peu. Celui-ci se composait de : des balles anti-stress, des casques anti-bruit, une couverture, un pop it.
- varié les assises
- prévu un moment au début de la journée pour exprimer ses émotions
- réalisé le menu du jour
- découpé pour certains enfants (les enfants dyspraxiques)
- réalisé des activités courtes (20/30 minutes)
- utilisé des clés USB en y mettant les activités pour l'enfant travaillant sur un ordinateur
Et j'en pense quoi ?
Je pense que, depuis le début de cette troisième année, j'ai beaucoup évolué en terme de différenciation. En effet, lors des années précédentes, la différenciation était un concept très abstrait pour moi, je ne l'avais pas compris. Depuis ce début de troisième année et encore plus en cette fin d'année, après mon stage en enseignement spécialisé, la différenciation fait partie de mon enseignement. En effet, lors de la préparation de mes activités, je pense aux difficultés possibles pour chaque enfant (grâce à l'observation fine réalisée) et je mets en place des aides afin de tous les aider du mieux possible.
Et l'année prochaine, que ferai-je ?
L'année prochaine, la différenciation prendra une grande partie dans mon enseignement ! Davantage avec l'inclusion, cette différenciation est très importante ! Je mettrai tout en œuvre pour permettre à chacun des élèves qui me seront confier de réussir.